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Retrouver notre nature

Retrouver notre nature

J’aime lire des articles qui font écho à notre mission chez Bateau bateau et celui de Paul Journet dans La Presse : Réapprendre à se sentir vivant a vraiment résonné avec nos valeurs.

À défaut de pouvoir vous partager l'article sur les réseaux sociaux, je vous en parle dans cet article.

Combien de logos d’entreprise êtes-vous capable de nommer? Une bonne centaine probablement? Maintenant, combien de plantes et d’arbres pouvez-vous nommer en vous baladant dehors? Est-ce qu’on est capable de battre 100?

L’article commence par cet exemple pour démontrer notre incapacité collective à reconnaître notre rôle au sein de la planète.

Dans l’article, l’essayiste Baptiste Morizot est souvent cité. Selon lui, la crise écologique vient de notre perception de la nature. Les mots « nature » ou même « environnement » (qui nous environne) apportent l’idée que la nature est autour de nous ou en dehors de nous. Comme quelque chose qu’on peut s’approprier, contrôler. Ce n’est pas mentionné, mais je me dis qu’il en va de même pour le mot « ressources » qui est rendu quelque chose qu’on exploite sans trop penser aux conséquences.

Et c'est ici que je suis totalement d’accord avec l’argument de Baptiste Morizot : c’est ce détachement envers la nature qui est au cœur de notre problème environnemental.

On s’est déconnecté des écosystèmes dans lesquels nous vivons. À cause d’un paquet de préoccupations matérielles diverses et, évidemment, des écrans.

DÉPENDANCE NUMÉRIQUE ET DÉCONNEXION DE LA NATURE

Dans l’article, on parle de notre dépendance technologique et les chiffres qui sont rapportés (un pourcentage croissant de temps passé devant les écrans) démontrent que nous allons rapidement vers une déconnexion avec la nature de plus en plus profonde.

Il y a un décalage entre nos vies numériques et la réalité physique qui alimente la crise climatique, sans qu’on s’en rende vraiment compte.


Je me demande alors : si on ne recrée pas cette connexion avec le vivant, est-ce que ça se pourrait que nos efforts pour la transition écologique soient insuffisants?

On se dit que les solutions technologiques vont tout changer, améliorer notre sort, mais si on se repose à 100% sur la technologie et sur les efforts des autres, on se retrouve alors à ne pas vouloir prendre de responsabilités.

Oui, les sciences nous aident à mieux comprendre les enjeux climatiques, la complexité de la biodiversité et il y a des outils numériques qui peuvent nous rapprocher de la nature (identification des plantes, des oiseaux…). Mais ces progrès ne remplaceront jamais un contact réel et direct avec la terre, les arbres, les océans.

RÉFLÉCHIR À NOS GESTES QUOTIDIENS

Cette « crise de sensibilité », comme l’appelle Morizot, demande également une réflexion sur nos actions au quotidien. Qu’est-ce qu’on fait chaque jour pour minimiser notre impact et participer activement à une transformation?

À travers notre travail chez Bateau bateau, c’est un peu ce qu’on cherche à faire : on souhaite aider les gens à agir, on veut qu’ils « sentent » qu’ils font quelque chose… le tout, en proposant des solutions faciles à utiliser et confortables pour que l’effort ne soit pas vu comme un sacrifice.

Par contre, les alternatives concrètes qu’on offre, comme les mouchoirs, le papier de toilette et les essuie-tout réutilisables, ne sauveront pas notre planète en un claquement de doigts. Ça reste des petits gestes!

On doit aller plus loin et encourager cette reconnexion avec notre environnement, au-delà du simple remplacement des objets jetables.


D’ailleurs, la pensée de Gary Snyder, mentionnée dans l'article, me touche particulièrement. Il propose d’arrêter de voir la nature comme un spectacle extérieur, un décor à visiter pendant une randonnée ou un voyage.

AGIR : COMMENT SE RECONNECTER À LA NATURE?

Mais alors, comment on fait pour changer cette perception?
Comment revoir notre relation avec le vivant?

Reconnaître que nous sommes la nature

L’être humain est un être vivant et fait partie d’un équilibre global. On respire de l'air, on mange ce que la terre nous offre, on dépend des cycles de l'eau et on vit au rythme des saisons.

On ne devrait pas « visiter » la nature comme un lieu extérieur à soi, mais s'y sentir connecté à chaque instant, comme si elle était notre maison. On ne jette pas nos déchets à terre chez nous. Eh bien, c’est ce respect qu’il faut appliquer aussi au monde dans lequel nous vivons.

S’ouvrir au vivant

Une fois qu’on a reconnu cette connexion, on peut observer la nature pour sa beauté, mais aussi pour ce qu’elle peut nous apprendre. Chaque arbre, chaque insecte, chaque rivière fait partie d’un écosystème complexe dont nous dépendons aussi. En ralentissant, en prenant le temps d’écouter et de vraiment observer ce qui se passe autour de nous, on commence à mieux comprendre notre place dans le réseau. La nature n’est pas un décor figé, elle est vivante et nous sommes interconnectés à elle.

S'immerger dans les espaces verts

Sortir pour voir des arbres a un effet ultra bénéfique sur notre santé. Je vous invite à voir la mini-série Ma ville aux rayons X animée par Olivier Niquet.

Après quelques épisodes, vous allez-voir, vous aurez envie de passer plus de temps en nature, que ce soit un weekend en forêt ou le temps d’une balade au parc à côté de chez vous!

Apporter la nature à l’intérieur est aussi une bonne idée. Des fans de plantes ici? Je vois de plus en plus d’amateurs de plantes sur les réseaux sociaux, et franchement, c’est pour le mieux! Avoir des plantes à la maison, c’est pas juste une tendance déco, c’est un geste qui nous reconnecte au vivant. On se rappelle que la nature n’est jamais loin, même entre quatre murs. Et si on a un espace à l’extérieur pour un petit jardin l’été, on peut y semer des graines de plantes indigènes qui attirent les pollinisateurs!

EN CONCLUSION

Finalement, voir la nature autrement, c’est aussi accepter qu’on est responsable de sa préservation. Pour un mode de vie plus respectueux de la planète, on devient des participants actifs de cet équilibre plutôt que passifs. On se rappelle que chaque choix qu’on fait a un impact. Ça peut commencer par des petits gestes : réduire nos déchets, nos GES, éviter l’abus de ressources qu’apporte la fabrication continuelle de produits à usage unique en choisissant des produits réutilisables.

Puis, on sort pour se reconnecter et se sentir vivant. Si vous trouvez l'idée de faire un câlin à un arbre un peu extrême, c'est pas grave. On peut aussi simplement s'appuyer contre un arbre, écouter les oiseaux, s'arrêter pour sentir les fleurs, plonger la main dans le sable ou s'allonger dans le gazon pour quelques minutes. Ce contact direct permet de ressentir cette connexion au vivant; on n'est pas un simple spectateur, mais bien un participant.

Bref, recréons une alliance avec le vivant et n’oublions pas que nous sommes nous aussi vivants!

By M.eve

I enjoy questioning and informing myself, and write! It's through this blog that I take the time to speak to you transparently about my business or share what I learn or observe regarding environmental topics that concern us all.

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